Publié dans Editorial

La galère des sans …logis !

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Et le calvaire continue, voire s’empire. En ce début du mois de janvier, tout juste après les fêtes de fin d’année, les petites gens sans logis, les éternels locataires, les « tsy manan-trano ialofana », mènent une vie de galère innommable. Ils payent la plus chère facture de l’inflation galopante.
Emporté par la flambée des prix, le loyer grimpe vers une hauteur inaccessible au commun des mortels n’ayant pas eu la chance d’avoir où se loger. Car il faut bien qu’on se mette sous un toit, à l’abri des intempéries. Qu’on se protège du froid la nuit, et du soleil le jour, qu’on ne soit pas à la merci des voyous. Etc.
La maison d’habitation, quelle que soit sa taille et sa forme, des taudis à la villa de haut standing, fait partie des besoins fondamentaux sinon vitaux des humains, même cas pour les animaux. Nos lointains aïeux ont réglé leur cas, leur domicile, dans les grottes. Les animaux dans les antres. Eux aussi, ils doivent se mettre à l’abri.
Sur le plan général, le problème des sans-logis se rencontre surtout dans les milieux urbains. Assaillie par un exode rural sauvage, la ville des mille étouffe. Elle ne peut plus accueillir ces milliers de gens qui fuient la misère de la campagne et qui viennent s’installer en ville pour finalement … vivre la galère des citadins et qui grossissent les rangs des « sans-abris » sinon, au mieux, gonfler le nombre des occupants de bidonville. Seulement, ces pauvres gens n’ont pas tellement des soucis à se faire. Ils peuvent s’installer n’importe où et n’importe comment, sur les trottoirs, dans les tunnels, près des bacs à ordures et dans la plupart des cas … mendient. Pour les courageux et plus chanceux, ils se livrent aux petits boulots. Et pour les effrontés, on vole.
Les petits fonctionnaires et salariés des zones franches et les petites gens vivant des métiers informels constituent le gros lot des « tsy manan-trano ialofana » et qui se trouvent dans l’obligation de louer de quoi où se mettre la tête.
A Antananarivo, en plus des impacts des mouvements des prix sur le plan international qui affectent  les prix des PPN, en interne, les sans-logis se voient confronter en sus aux conséquences directes de l’augmentation des impôts sur les propriétés bâties nouvellement imposés par le fisc de la Commune (CUA). Les propriétaires de maison d’habitation, logeurs, répercutent la nouvelle indexation aux loyers. D’où la flambée des « hofan-trano » qui, au final, dépassent les modestes possibilités de ces misérables petits de ceci ou de cela. Mais c’est la galère !
A l’époque de la Première République, pour remédier à cet éternel  problème, les tenants du pouvoir proposaient des logements communément appelés « cités » pour le commun des fonctionnaires à Mandroseza, Itaosy, Ambodin’Isotry, Ampefiloha, 67 ha, Analamahitsy, Ambanidia, Ambohipo, etc.
Dans le velirano, le régime Orange vise à créer des logements à loyer modéré du type HLM en France. Une initiative louable qu’il faudrait accélérer la concrétisation dans tout Madagasikara. Le problème des sans-logis se rencontre partout. En fait, il s’agit d’un défi personnel du Président Rajoelina. Raison pour laquelle il lui faut continuer. On ne peut pas tout faire en un seul mandat.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Elections communales - Deuxième chance pour les Communes sans maire en mai
  • Zone franche internationale touristique - Madagascar sur la voie du leadership dans l'océan Indien
  • Autoroute Antananarivo – Toamasina - L’ADFD intéressé à financer la dernière tranche
  • Actu-brèves
  • Entrée de la Covid-19 à Madagascar - C’était il y a cinq ans…
  • Utilisation des réseaux sociaux - Nul n'est censé ignorer la loi
  • Assassinat de Tahina - L’un des suspects trahi par son tatouage
  • Barea de Madagascar - Premier pas de la version Corentin Martins
  • Spoliation foncière - Deux réseaux de fraudeurs démantelés
  • Monique Andréas Esoavelomandroso - Décédée à l’âge de 80 ans
Pub droite 1

Editorial

  • Et maintenant … !
    Et le miracle a eu … lieu ! Les Barea sortent vainqueurs du match les opposant aux Fauves au stade Larbi Zaouli (Maroc) par 4 buts à 1. Les protégés de Martins ont laminé les onze redoutables de l’équipe nationale centrafricaine. Du coup, la chanson phare des années 60 du mythique chanteur français Gilbert Bécaud survient à l’esprit « Et maintenant que vais-je faire ? » Le Franco – portugais Da Silva Corentin Martins a gagné son pari. Il a passé avec succès son baptême de feu. Pour une toute première victoire pour un tout premier match à la tête des Barea, c’est une prouesse que les amateurs férus du ballon rond apprécient réellement dans sa juste valeur. Cette brillante mais aussi écrasante victoire nous projette vers le sommet, en lieu et place de leader dans le groupe I avec 10 points devant les Comores (9), le Ghana (9), le …

A bout portant

AutoDiff